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MEMORANDUM DES POPULATIONS ET RESSORTISSANTS DU DEPARTEMENT DE LA NYA (TCHAD)

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NON AU BRADAGE, AU PILLAGE A CIEL OUVERT DU SOUS-SOL DU DÉPARTEMENT DE LA NYA ET AU MACABRE PROJET INAVOUÉ DE DÉPORTATION DE SA POPULATION!

Depuis quelques mois, des rumeurs persistantes avaient  circulé mais qui, au fil du temps prenaient forme par la visite clandestine des chinois inconnus en date du 11 juillet et celle d’une mission anodine conduite par Monsieur TABE Eugène, ex Ministre du pétrole, suivie des démarches inélégantes qui violent toute orthodoxie administrative, et des approches qui frisent le mépris de la population autochtone, fait état d’une imminente exploitation du pétrole dans la ville de Bébédjia (Quartier Bédankara) (sic). Ces rumeurs se confirment aujourd’hui par l’arrivée d’une forte délégation ce 8 Novembre 2013 à Bébédjia.

En effet, le 20 Juillet 2013, une mission conduite par Monsieur TABÉ Eugène, Ex-Ministre du Pétrole et actuel Représentant d’une Compagnie Nigériane appelée "Global Pétrolium"  s’est rendue, à Bébédjia rencontrer les autorités locales. L’objectif principal de cette visite était d’avertir les autorités locales, et partant la population de Bébédjia des dispositions urgentes à prendre pour l’exploitation du pétrole découvert dans cette ville.

Selon les informations reçues par la délégation un certain SAAD, Ex-Gouverneur d’un État du Nigéria devenu, semble-t-il, fournisseur d’Esso et par ailleurs locataire des avions de cette multinationale serait le Président Directeur Général de cette compagnie Nigériane qui aurait gagné le marché d’exploration et de recherche du pétrole dans le Département de la Nya (Bébédjia). Les travaux de recherches et d’exploitation sont confiés à une compagnie BGP. Les travaux préliminaires commencent déjà avec l’arrivée de l’actuelle délégation (sic).

A leur arrivée, une commission est mise en place pour une consultation avec la population du département dont les conclusions de cette consultation aboutirait ou non à l’exploitation éventuelle. Le suspens, c’est que les premières décisions ont été prises avec les autorités au détriment de la population, victimes des opérations.

A ce niveau, même si ce projet s’avère être vrai, il faut d’ores et déjà déplorer que la légèreté dans le premiers contacts établis avec les autorités locales présage déjà à suffisance une ambigüité et des pièges qui seront tendues  dans la suite des négociations ou ce qui y tient lieu. Le comble c’est que, pris au dépourvu par cette visite, certaines autorités contactées ignorent même le nom de cette société qui exploiterait le pétrole. A défaut d’informations claires, crédibles et accessibles à tous, comment les populations locales, cibles de ce projet peuvent-elles savoir clairement les transactions existantes entre, d’une part, ESSO et l’homme d’affaire nigérian, et d’autre part, entre la Société nigériane et celle Chinoise qui va exploiter le pétrole? Pourquoi ESSO qui a découvert ces puits de Bébédjia depuis des décennies les a cédés à une autre société pour son exploitation?  Et quelle est la place de l’État tchadien et celle de la population du Département de la Nya dans tout cet imbroglio où les intérêts économiques et financiers semblent être de mise au détriment de la survie de la population? Autant d’interrogations qui méritent bien de réponses appropriées et d’amples éclaircissements, avec documents à l’appui, avant toute tentative d’exploitation ou ce qui y tient lieu, et  qui, de toutes les façons,  ne peut être faite diligemment et sereinement qu’avec l’appui des organisations et techniciens crédibles, spécialisés et expérimentés dans différents domaines liés à l’exploitation du pétrole.     

Lors de la première mission, Monsieur TABÉ Eugène a tenté de donner des explications orales, faisant mention du passage des pipelines dans au moins quatre endroits différents (Nord, Sud, Est et Ouest) à partir du centre opérationnel situé au quartier Bédankara en plein cœur des champs d’expérimentation de l’ITRAD aux autorités. Suivant ces explications, «la population sera fortement touchée» par le passage desdits pipelines et le mouvement sismique s’étendrait à environ 15 kilomètres du centre des opérations. Ce qui «affectera substantiellement» la ville de Bébédjia et les villages environnants à savoir Béboni, Miandoum, Mbikou, et qui, sûrement, occasionnerait inévitablement un jour, une déportation massive des populations riveraines quand on connait pertinemment les dangers qu’elles encourent pour ce projet aux multiples conséquences désastreuses. Aucun doute ne subsiste à ce niveau.

Le contrat initial signé par le 1er Président de la République du Tchad, Monsieur Ngarta Tomalbaye précisait en son temps le déplacement et la réinsertion des populations riveraines dans des conditions décentes. Où l’aviez-vous caché Messieurs les Gouvernants et Compagnies pétrolières pour sacrifier ainsi les 4000 familles affectées par les installations pétrolières actuelles? Si aujourd’hui les populations riveraines souffrent, c’est la responsabilité totale du Gouvernement qui a signé à la va vite des contrats obscurs avec les Compagnies extractives pour satisfaire ses sales besognes.

Après une longue attente d’un éclaircissement supplémentaire sur le projet après ces visites et ne pouvant initier quoique ce soit face à ce silence insolent, le Maire de la Commune de Bébédjia, dans un courrier datée du 12 septembre 2013 adressée au Ministère du Pétrole, a demandé expressément audit Ministère de lui fournir instamment d’amples informations si ce projet s’avère vrai, et si possible, mettre à la disposition de la Commune des informations fiables et le cas échéant, tous les  documents y afférents pour toute éventualité. Une fois encore cette correspondance a été magistralement ignoré, et est restée jusque là lettre morte, accroissant ainsi le doute de la population sur le manque de sérieux de ce projet et laissant présager le manque d’attention qu’on lui accordera. Et dans tous les cas, la population qui a longtemps servi de sous-main, continuera à servir de faire valoir pour satisfaire les instincts grégaires de certains opportunistes qui, au fil des ans, sont passés maitre dans l’art de «pêcheurs en eau trouble» dans de pareille situation.

Cette triste nouvelle, tombée comme un couperet sur la tête de la population, a surpris et continue de surprendre plus d’un citoyen quand on sait que l’actuel gisement dit «Bassin de Doba» situé dans ce même Département de la Nya était prévu pour être exploité pour une durée de 25 à 30 ans. Et là où le bât blesse, c’est que la prétendue société continue de maintenir par devers lui le suspens douteux quant à l’information et la documentation sur ledit projet. Lesquelles informations et documentations devaient, en principe, servir ne serait-ce qu’à situer les autorités locales et la population riveraine sur des dispositions éventuelles à prendre afin d’éviter le pire indescriptible comme le vit actuellement la population du Département de la Nya avec l’actuelle exploitation.

De la pauvreté vécue paisiblement avec l’agriculture de subsistance et le petit élevage, la population croupit aujourd’hui dans une misère affligeante et inénarrable avec le pétrole. Qu’a-t-elle fait de mal pour mériter un tel châtiment?

S’il est vrai que la plupart des histoires du pétrole («excrément du Diable») dans le monde ne s’écrit que dans la douleur et les grincements des dents, le cas du projet pétrole du Bassin de Doba ne semble pas échapper à cette règle, et il faut l’avouer, est inexorablement en passe même de devenir le pire des cauchemars pour la population riveraine qui n’est d’ailleurs pas prête pour que cette tragique histoire se répète encore avec elle en toile de fond.

Il est évident que le monde entier sache qu’il n’existe pas seulement du pétrole au sud du Tchad. Les études géophysiques qui ont été effectuées, aussi bien à l’époque coloniale que postcoloniale de 1950 à 1957, pour la plupart par des organismes français de recherches, notamment ORSTOM, ont aboutit à la découverte de plusieurs bassins sédimentaires dans le sous-sol tchadien Ces mêmes sources ont révélées qu’il ya du pétrole entre autres dans le bassin de Doba s’étendant sur 150 km et considéré comme le plus grand gisement, le bassin de Bongor englobant le Logone Birmi, Madiago et Bousso, le bassin du Salamat, le bassin du Batha, du Lac (Kiskawa dont les puits déjà forés), le bassin du Kanem(Rig-Rig alors vieux projet), le bassin de Erdi pour ne citer que ceux-là. C’est d’ailleurs à  juste titre que le Tchad est considéré comme un pays assis sur l’or ou constitue une réserve stratégique des Grandes Puissance comme on aime le dire.

Après ces prospections françaises, celles effectuées par les Américains étaient venues confirmer les premières, cette fois-ci par une carte plus plausible mise à jour par CONOCO et ESSO, et ce, concernant plusieurs puits à travers le pays.

Intrigues sur intrigues, de suspens en suspens, et après moult tractations, le Gouvernement a décidé de sacrifier une partie de sa population de l’ex sous-préfecture de Bébédjia( Komé, Bolobo,Béro et Miandoum) pour mettre en exploitation ces gisements dit Bassin de Doba.

Mais aujourd’hui, la question qui vient à  brûle pourpoint dans la tête de l’habitant lambda est celle là : pourquoi encore et toujours le Département de la Nya? N’est-il pas opportun d’équilibrer l’exploitation du pétrole ou d’autres richesses du pays par un système de rotation? Oui, nous le voulons ainsi. Étant donné que la roue de l’histoire tourne et les velléités autonomistes demeurent vivaces dans le subconscient de certains marginalisés à cause de certaines injustices cruellement subies dans ce pays, en le dépouillant ainsi de toutes les richesses de son sous-sol, que fera cette région si un jour le processus de la décentralisation enclenché venait à être réalisé?

 De 301(trois cent un) puits prévus dans le contrat initial pour l’exploitation des bassins de Miandoum, Bolobo et Komé pour une durée de 25 à 30 ans, les consortiums pétroliers, en complicité avec le Gouvernement sont aujourd’hui, après 10 (dix) ans seulement d’ exploitation, à 1112 (mille cent douze) puits exploités et en exploitation. A qui profite donc la différence de 811 (huit cent onze) puits pillés subtilement dans ce Bassin de Doba? Cela ne constitue t-il pas des pillages à ciel ouvert et des bradages savamment orchestrés et entretenus? Ce dépassement anormal fait que les installations occupent aujourd’hui plus de 60% des espaces cultivables de la zone des opérations alors que le Gouvernement prône le développement du monde rural. Quel paradoxe? Le plus choquant, c’est que dans cette zone, les sites sacrés ont été désacralisés. La savane, les forets, les marécages et terrains en friche d’un an sont pris sans dédommagement.

 Aussi, mus par des intérêts manifestement égoïstes, les gisements de Mandouli et de Badila qui devaient faire l’objet d’autres contrats biens ficelés et plus bénéfiques sont encore bradés au détriment des populations locales et du bas peuple. Où va-t-on finalement avec cette course effrénée aux intérêts qui met aujourd’hui à mal la survie de la région?

Ainsi, devant ce besoin vorace d’engranger, par tous les moyens, les pétrodollars pour faire le bonheur des autres,  des procédures cavalières et très mal ficelées ont aboutit, malgré la mise en garde et la dénonciation de la société civile, au bradage et au pillage à  ciel ouvert de cette ressource géostratégique,  qui, jusqu’à preuve du contraire, continue d’enrichir allégrement les autres «régions privilégiées» du pays au mépris des droits élémentaires des populations riveraines. Pour la précédente exploitation, il faut relever entre autres failles :

  • L’insuffisance de sensibilisation et de conscientisation des populations locales;
  • Le manque criard d’information viable et crédible de la part du Gouvernement et les Compagnies chargées d’exploiter le pétrole étant entendu que le Tchad a signé sa candidature à l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE) en 2010 et qui l’oblige à donner toutes les informations utiles;
  • L’application complaisante des mesures de préservation, d’amélioration et de restauration du sol et de l’environnement qui, à la limite,  n’étaient que de la poudre aux yeux. Pour illustration, il faut relever le cas des restaurations des sols de Ngalaba et de Maïnkeri avec des terres non riches;
  • La mise à l’écart des communautés locales, principales cibles, au moment des prises des décisions qui aujourd’hui affectent désespérément leur survie;
  • Le non recrutement des jeunes, natifs de la zone dans les Compagnies extractives, principale cause de la pauvreté;
  • Le bafouage des us et coutumes du terroir qui sont l’âme et le trésor sacré de toute société surtout africaine;
  • L’obscurité totale des grandes villes et des agglomérations pour faute d’électricité;
  •  Le manque d’eau potable. Aujourd’hui, le mètre cube coute 500F CFA pendant que des camions citernes remplis d’eau circulent librement. A-t-on souci de cette population là?

 

Dans cette course immodérée aux pétrodollars, les Gouvernants en complicité avec les multinationales, ont ainsi cloué au pilori les populations riveraines de Komé, Béro, Miandoum, Ngalaba, Bolobo et sacrifié sans pitié leurs intérêts multiformes pour faire jaillir le pétrole ce 10 Octobre 2013 avec son cortège de malheurs de tous poils. Nous citons entre autres :

  • La dégradation notoire de l’environnement : la pollution de l’air par les gaz nocifs et toxiques rejetés quotidiennement par les usines, la contamination des eaux de puits et des fontaines réalisés avec les 5%(Cas de Ngalaba) et de surface, la destruction des éléments nutritifs du sol par l’enfouissement sauvage des déchets hautement toxiques enfouis ça et là;
  • La dépravation  des mœurs et la montée exponentielle de la  criminalité dans toutes les localités touchées par le projet : cas de viols, d’incestes, de divorces en cascade, rapt, avortement, alcoolisme, délinquance sénile, érection  des quartiers dits «Satan» autour des champs pétroliers où la pudeur a foutu le camp, des crimes crapuleux à  répétions perpétrés sur des paisibles citoyens(cas de Monsieur KODTOMBAYE Firmin du village Béro/Komé abattu froidement ce 31/01/12 par des éléments de protection alors qu’il revenait de son jardin), etc.;
  • L’apparition des maladies inhabituelles, notamment les troubles respiratoires, visuels, les maladies dermiques, les fausses couches, les malformations congénitales et les IST/VIH SIDA dont le fort taux de prévalence inclut ces populations dans ce que l’on appelle «le triangle de la mort» (Kélo-Moundou-Bébédjia);
  • La décroissance avérée des productions agricoles et l’état improductif des arbres fruitiers plantés ou sauvages;
  • Les inondations inhabituelles ces dernières années dues à l’obstruction du passage des eaux souterraines et de surface par les nombreuses opérations de forage;
  • Le taux d’analphabétisme augmente de façon exponentielle dans les localités dépouillées et dont les ressources  ont permis de construire des infrastructures scolaires et sanitaires bien bâties ailleurs;
  • Aucun Lycée moderne n’a été construit à Bébédjia, Miandoum, Bolobo, Béro, Komé et Mbikou;
  • Sur 165 écoles, 160(cent soixante) en pailles;
  • Aucune maison des jeunes ni un espace culturel aménagé dans la zone;
  • Aucun centre social construit alors que la nécessité l’exige;
  • Aucun Bâtiment moderne construit pour abriter les Préfets, Sous-préfets et Secrétaire Généraux affectés ainsi que leurs bureaux alors qu’ils sont des représentants du pouvoir Central;
  • La dégradation avancée des routes dans la ville dite «pétrolière» de Bébédjia et celles des villages environnants ( Béboni, Miandouum, Ngalaba…) par les engins (poids lourds) du consortium, pourtant  ces voies, si elles sont en bon état pouvaient contribuer au développement de ces localités.
  • Le mauvais choix des investissements : la construction d’un marché moderne constitue-t-elle vraiment une priorité vitale pour une population qui a besoin de se nourrir, de se vêtir, de se soigner et d’éduquer ses enfants?
  • L’attribution peu orthodoxe des déchets (véhicules, engins lourds, ordinateurs…) à des personnes bien nanties et riches au détriment de la population riveraine;
  • La mauvaise gestion des 5% destinés à la Région productrice. La liste n’est pas exhaustive.

 

Victimes et témoins quotidiens de cette posture humiliante, dégradante et peu enviable de faire valoir imposée aux populations de la zone pétrolière par l’État et le consortium et consciente qu’exploiter encore le pétrole en pleine ville de Bébédjia (quartier Béndankara) avec cette précipitation sans dialogue et sans préalable, et cette confusion savamment entretenue, nous populations et ressortissants du Département de la Nya disons,sans ambages, que c’est un coup de grâce magistralement assené à ce peuple qui a tout donné sans rien obtenir et qui n’attend rien de bon mais qui, à tout le mois, n’aspire qu’à avoir sa terre intègre et paisible pour sa survie et celle de sa progéniture.

 

Qui dans ce monde, Président de la République ou Empereur soit-il, accepterait les bras liés et de manière impuissante à la disparition forcée de son terroir au détriment d’une richesse éphémère qu’on tirera des entrailles de cette terre? Il ne fait l’ombre d’aucun doute que cette logique illusoire ne vise ni plus ni moins qu’à aboutir un jour à la déportation massive de la population du Département la Nya pour faire d’elle un peuple errant, semblable aux esclaves qui n’auront ni origine ni histoire. Cette population deviendra  donc un «peuple sans terre» et sans mémoire, et les richesses tirées injustement, et par la force des biceps, des entrailles de sa terre ne serviront qu’à faire le bonheur d’une frange de la population bien connue et déjà assise, de façon insolente, sur les richesses communes de ce pays.

 

De ce qui précède, nous populations et ressortissants du Départementde la Nya, dénonçons avec force:

 

  1. La politique d’exclusion dans les prises des décisions importantes touchant à la survie même de notre terroir et de sa population, partie intégrante du Tchad, et qui a, à  ce titre, droit à une pleine existence comme les autres localités du pays;

 

  1. la politique de déportation des populations du Département de la Nya murie pendant des décennies;

 

  1. Exigeons l’arrêt immédiat des travaux de consultations pour les recherches devant aboutir à l’exploitation de notre sous sol;

 

  1. Déclarons sans complaisance et avec force que si le Gouvernement et le prétendu consortium outrepassent ces recommandations pour entreprendre une quelconque activité comme prévue en tout en sachant que ce «coup de force» aboutira inévitablement à l’anéantissement de notre patrimoine commun, la terre de nos ancêtres alors nous qualifierons de GENOCIDE et ses auteurs  endosseront l’entière responsabilité de tout ce qui adviendra, car notre survie en dépend;

 

  1. Nous prenons enfin à témoin l’opinion nationale et internationale afin qu’elles sachent clairement que notre terre et tout ce qui s’y trouvent est notre richesse, notre mémoire, notre histoire et l’héritage de nos enfants, par conséquent, toute tentative malveillante de son bradage, de son pillage ou de la déportation des milliers d’âmes qui y vivent depuis des siècles seraient la pire des provocations qui puissent exister dans notre vie d’Être Humain vivant dans cette partie du monde.

 

Fait à Bébédjia, le 11 Novembre 2013

 

La population

 

Mémorandum- Non au pillage, au bradage du sous-sol  du Département de la Nya (Tchad) et au macabre projet inavoué de déportation de sa population.

MEMORANDUM DES POPULATIONS ET RESSORTISSANTS DU DEPARTEMENT DE LA NYA (TCHAD)

Tchad: lire le compte rendu du CDNP

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La rédaction du blog de Makaila a parvenu à procurer le compte rendu du Cadre National de Dialogue Politique (CNDP) qui regroupe l'opposition démocratique et le parti Mps au pouvoir.

Aujourd'hui, cet espace de concertation nationale  fait l'objet d'un contentieux politique entre le pouvoir et les partis d'opposition.

Lire le compte rendu.

La rédaction du blog

Tchad: lire le compte rendu du CDNP

Pour RSF, le climat médiatique se durcit au fil des convocations et des suspensions au Cameroun

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CAMEROUN

Le climat médiatique se durcit au fil des convocations et des suspensions

Reporters sans frontières s’inquiète de l’attitude de plus en plus intransigeante du Conseil National de la Communication (CNC), présidé par Monseigneur Joseph Befe Ateba.

"Au cours des deux derniers mois, le CNC a clairement durci le ton envers les journalistes et les organes de presse en multipliant convocations et suspensions", a déclaré Reporters sans frontières.

"Le Conseil fait preuve d’une bonne foi discutable dans ses démarches en convoquant les journalistes à plusieurs reprises à des dates où il les sait absent et en les confrontant lors des audiences à des accusations autres que celles mentionnées sur la convocation. Nous appelons cet organe de régulation à ne pas outrepasser ses attributions par la menace, la pression et la censure", a ajouté l’organisation.

"Nous demandons également au CNC de rendre ses procédures de saisine et de délibération plus transparentes afin de désamorcer les soupçons d’arbitraire qui pèsent contre lui", a conclu Reporters sans frontières.

Le 28 octobre 2013, Benjamin Zebaze et Guibaï Gatama, directeurs de publication du quotidien Ouest-Littoral et de l’hebdomadaire L’œil du Sahel respectivement, ont été convoqués auprès du CNC, suite à des plaintes pour « manquement à l’éthique et à la déontologie ». La plainte contre Benjamin Zebaze déposée par Msgr Befe Ateba lui même concernait un article du 10 octobre 2013 sur la polémique créée par l’interdiction par le CNC de la publication des tendances électorales. Celle visant le Guimaï Gatama, émise par le délégué général à la Sureté national, Martin Mbarga Nguele, visait un article du 15 octobre 2013 concernant des affrontements à la frontière Cameroun-Nigéria.

Tous deux absents de Yaoundé, capitale du pays, le jour de leur convocation, ils se sont fait représenter par leur collaborateur.

Dans les semaines précédant les élections législatives du 30 septembre 2013, le CNC avait commencé à durcir le ton.

Le 14 septembre 2013, son président avait distribué un guide à destination des journalistes en période électorales, détaillant toutes les séries de sanctions dont ils feraient l’objet en cas de manquement à l’éthique et à la déontologie. "Je serai vraiment très intransigeant", avait-il affirmé.

Le 5 septembre, plusieurs médias et professionnels de la communication avaient été les cibles de sévères sanctions prises par le CNC, allant de la suspension provisoire à la suspension définitive pour "non respect des dispositions de loi en matière de communication sociale". Il s’agissait des journaux The Chronical, The Guardian Post et de leur directeur de publication ; de L’Epervier, de Radio Sky One et de Peguy Meyong, journaliste à Radio Satellite. Radio Djacom FM a été quant à elle, définitivement interdite de diffusion.

Institué par la loi n° 90/052 du 19 décembre 1990 relative à la liberté de la communication sociale, le Conseil National de la Communication est un organe de régulation et de consultation, doté de la personnalité juridique et de l’autonomie financière. Il n’a cependant pu exercer pleinement ses fonctions qu’à partir de l’année 2013, suite aux décrets portant sa réorganisation et nomination de ses membres, mais qui ne précisent toujours pas les procédures internes qui régissent son fonctionnement.

Le Cameroun est classé 120ème sur 178 pays dans le dernier classement mondial de la liberté de la presse établi par Reporters sans frontières

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CAMEROON

Summonses and suspensions threaten media environment

Reporters Without Borders is concerned about the growing intransigence of the National Communication Council (CNC), Cameroon’s media regulator, and its president, Joseph Befe Ateba.

 

“The CNC has taken a clearly tougher line towards journalists and media in the past two months, which is reflected in the number of summonses it has issued and the suspensions it has ordered,” Reporters Without Borders said.

 

“It has acted with questionable good faith by repeatedly summoning journalists on dates when it knows they are not in the capital, and by raising matters during hearings that were not mentioned in the summons. We urge it not to exceed its powers by using threats, pressure and censorship.”

 

Reporters Without Borders added: “We also ask the CNC to be more transparent about the way it chooses the cases in which it intervenes and the way it deliberates, in order to dispel suspicion that it is acting arbitrarily.”

 

Benjamin Zebaze, publisher of the daily Ouest-Littoral, and Guibaï Gatama, publisher of the weekly L’œil du Sahel, were summoned to CNC headquarters in the capital, Yaoundé, on 28 October to respond to accusations of “breaches of professional ethics” brought by Befe Ateba himself and the head of the criminal investigation police, Martin Mbarga Nguele.

 

The complaint against Zebaze concerned a 10 October article about the CNC’s ban on reporting election trends. The complaint against Gatama, brought by the head of the criminal investigation police, concerned a 15 October article about clashes with the police at the Cameroun-Nigeria border.

 

Neither Zebaze nor Gatama were in Yaoundé that day and both had to be represented by an employee.

 

In the weeks leading to the 30 September parliamentary elections, the CNC had started using a harsher tone.

 

On 14 September, the CNC circulated an election coverage guide that listed all the sanctions to which journalists and media would be exposed if they were found guilty of violating professional ethics. “I will be very intransigent,” Befe Ateba said.

 

The CNC previously imposed harsh sanctions on several media and journalists on 5 September for their alleged “failure to respect the provisions of the law on social communication.”

 

The victims included the Chronicle and Guardian Post newspapers and their publishers, the L’Epervier and Radio Sky One, and Radio Satellite journalist Peguy Meyong. The harshest sanction was reserved for Radio Djacom FM, which was banned from broadcasting altogether.

 

Provision for the creation of a National Communication Council was included in a December 1990 law on social communication (Law No. 90/052), which defined it as a financially autonomous entity for media regulation and consultation.

 

The council did not however become fully operational until earlier this year, following decrees reorganizing it and appointing its members. The internal procedures governing how it operates remain unclear.

 

Cameroon is ranked 120th out of 178 countries in the latest Reporters Without Borders press freedom index

Pour RSF, le climat médiatique se durcit au fil des convocations et des suspensions au Cameroun

Le Tchad en deuil, l'achevêque Mathias Ngartéri n'est plus !

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Nous avons appris avec consternation le décès survenu  dans l’avion médicalisé  qui le transportait de Ndjaména à Paris, dans la nuit du mardi à mercredi de  Mathas Ngarteri, archevêque de Ndjaména.

Monseigneur Mathias, a joué un rôle important dans le dialogue islamo-chrétien au Tchad. Il fait aussi partie des personnalités religieuses qui interviennent dans le cadre des différentes médiations sociales et politiques en vue de trouver des réponses pacifiques aux maux qui minent la société tchadienne.

Sa mort est une énorme perte pour la nation tchadienne dans sa composante diversifiée.

Notre blog et ses lecteurs présentent ses condoléances les plus attristées à toutes les confessions religieuses du Tchad et aux membres de la famille du regretté.

Que Dieu accueille son âme en paix !!

La rédaction du blog de blog makaila

Le Tchad en deuil, l'achevêque Mathias Ngartéri n'est plus !

Décès de l'achevêque Mathias Ngartéri: Message de M.Djibrine Assali, ancien SG de l'UST

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Message du camarade Djibrine Assali Hamdallah à la suite du décès de Monseigneur Matthias N'Garteri Mayadi

 Ayant appris avec une profonde tristesse le décès de Monseigneur Matthias N'Garteri Mayadi survenu le 19 novembre 2013, Monsieur Djibrine Assali Hamdallah, adresse ses sincères condoléances aux parents, aux amis, aux proches du défunt ainsi qu'à toute la communauté des croyants et en particulier à la communauté catholique du Tchad.
Outre son action et  ses œuvres religieuses au profit de l’Église et de ses fidèles, Monseigneur Matthias Ngarteri Mayadi est unanimement reconnu pour sa sagesse, son engagement ainsi qu'à son dévouement en faveur de la paix et de l'entente entre les diverses communautés religieuses. Sa disparition laisse un vide difficile à combler.
Puisse le Bon Dieu Tout Puissant et Miséricordieux accueillir son âme en son paradis.
Djibrine Assali Hamdallah
Ancien député
Ex Secrétaire Général de l'Union des Syndicats du Tchad (UST)

Décès de l'achevêque Mathias Ngartéri: Message de M.Djibrine Assali, ancien SG de l'UST

Tchad: démission du premier ministre

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Le premier ministre tchadien Joseph Djimrangar Dadnadji, contesté par la majorité parlementaire à laquelle il appartient, a remis jeudi sa démission et celle de son gouvernement auprésident Idriss Déby, dans un courrier.

La démission de Djimrangar intervient trois jours après l'introduction, par la majorité parlementaire du parti au pouvoir (Mouvement patriotique du salut, MPS), d'une motion de censure contre le premier ministre, qui était en poste depuis moins d'un an, et qui devait être à l'ordre du jour de l'Assemblée nationale vendredi. Aujourd'hui toutefois, la président Déby n'avait pas encore accepté cette démission.

Les 74 députés signataires de la motion, qui font tous partie du MPS, reprochent notamment au chef de gouvernement "l'arrestation arbitraires de députés lors des événements du 1er mai 2013", date à laquelle le gouvernement tchadien avait affirmé avoir déjoué un complot contre le pouvoir, et après laquelle plusieurs députés et sénateurs toutes tendances confondues avaient été arrêtés.

Accusant Djimrangar d'être dans "l'incapacité de coordonner de manière effective l'action gouvernementale", les signataires lui reprochent également sa mauvaise gestion des réformes scolaires et la cherté de la vie. "Il est important que l'Assemblée nationale prenne ses responsabilités en censurant ce gouvernement qui n'est pas capable de mener les réformes nécessaires pour répondre aux attentes du peuple tchadien", conclut le texte.

Saleh Kebzabo, député et chef de file de l'opposition, s'est montré déçu par cette démission: "Le débat qui devait avoir lieu demain à l'Assemblée était l'occasion de faire un grand déballage, de souligner la crise dans le pays et d'avoir un débat politique constructif. En démissionnant, il empêche la discussion".

source: http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/11/21/97001-20131121FILWWW00693-tchad-demission-du-premier-ministre.php

Tchad: lettre ouverte à Idriss Deby

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OBJET :   LETTRE OUVERTE
 
A
 
SON EXCELLENCE,  MONSIEUR  LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,
CHEF DE L’ETAT, PRESIDENT DU CONSEIL DES MINISTRES
 
 
Excellence,
 
J’ai  l’honneur de venir  par le présent porter à l’attention de votre haute et bienveillante autorité, des propositions visant à améliorer l’action gouvernementale en matière de gestion efficace des services publics de notre administration à travers la nomination des hommes basée sur leur compétence et leur savoir-faire.
 
Il importe, qu’en votre qualité de Président du Conseil des ministres, vous puissiez intervenir judicieusement et au moment opportun dans le fonctionnement du gouvernement. Aussi,  en procédant de cette manière, j’utilise le droit qu’il m’est accordé en ma qualité d’agent de l’administration publique, de proposer lorsque cela est nécessaire et exiger. En faisant cela, je ne fais pas le plaidoyer ou l’éloge d’une personnalité mais je souhaite simplement contribuer à une bonne marche du gouvernement.
 
En effet, le Premier Ministre sortant, monsieur Djimrangar Dadnadji, a été le plus médiocre de tous les premiers ministres passés et son gouvernement un model d’incompétence et de fainéantise. Je dirais même que le terme approprié pour le désigner serait de le dénommer, ‘’monsieur déficit budgétaire’’ ou ‘’monsieur je sais tout et je me mêle de tout’’. A ce sujet, je salue le courage et plus encore l’audace politique des députés qui ont su écarté très vite ce virus diviseur, semeur de zizanie ethnique et religieuse. Pour une fois, ils ont répondu à l’appel du peuple en préservant la cohésion politique du MPS et celle de la nation tchadienne. Malgré ses efforts pour embellir son action gouvernementale, il est apparu au grand jour que les cinq équipes gouvernementales qu’il a constitué ne sont en fait que des coquilles vides, Profito-situationistes aiguisés, sans expérience, moins encore des compétences à faire valoir, cherchant des poux sur la tête des chauves et des points là il n’existe pas. Ces nouveaux-venus en politique ont empoisonné et mutilé  votre idéologie, Dieu merçi vous les avez écartez de votre passage à temps.
En déposant sa démission, le PM n’a fait qu’anticiper un départ imminent et une censure inévitable. Un  réajustement ou un aménagement   satisfaisant aux critères -que je viens de citer s’imposait.   Car ce gouvernement n’a rien produit de satisfaisant.
 
Je profite de l’occasion, pour saluer, aux noms de tous les électeurs de 94 députés qui ont déposé la motion de censure qui a conduit à la destitution de monsieur Dadnadji et à la nomination de monsieur KALZEBEU PAHIMI. Nous saluons cette nomination qui vient à point nommer et satisfait aux critères de compétence et d’expérience, autrement dit, l’homme qu’il faut à la place qu’il faut. Il lui appartient donc de ne pas perpétuer les mêmes erreurs du passé. C’est l’occasion pour moi de rappeler au nouveau Premier Ministre que contrairement aux nominations  passées et celle de monsieur Dadnadji en particulier, la sienne s’est faite  sur des bases totalement différentes et dans un contexte différent. Votre compétence, votre longue carrière administrative, votre fidélité à notre Président et votre solide expérience ont été les qualités qui vous ont conduit à la tête de ce gouvernement ce jour  21 Novembre  2013. Pour toutes ces raisons, vous constituez une exception. Ces qualités exigent de vous rigueur, impartialité, responsabilité et un choix judicieux notamment en ce qui concerne les décisions que vous aurez à prendre, aux nominations que vous ferrez et surtout à l’équipe que vous allez constituer.  Chacune de vos décisions sera scrutée et vos choix seront jugés sévèrement. Bonne continuation à vous.
 
A ce titre, il faudrait nommer des personnalités compétentes qui ont fait leur preuve à la tête de certains départements au lieu de nommer des ignares, des néophytes, des commerçants, des griots, des débutants politiques, des opportunistes et des vauriens.  C’est pourquoi, il faudrait des hommes ayant un charisme réel et une forte personnalité, je citerai un exemple exceptionnel de compétence et d’expérience qui a été mis de côté malheureusement, à savoir : monsieur Amadaye Al-Hassan, pour ne citer que celui-là et tant d’autres dont vous connaissez sans doute leur compétence mieux que moi.
 
Parlant de monsieur Amadaye Al-Hassan, je suis certain que si votre gouvernement était composée d’une personnalité de cette trempe, son action serait renforcée et redynamisée.  Monsieur PAHIMI, s’il souhaite renforcer le programme politique de votre Excellence, axé sur le social et la redynamisation de nos services publics, devrait faire recours à une telle personnalité. Il  est l’un des rares ministres à avoir le profil du poste et pouvant occuper n’importe quel ministère. Ingénieur de son état, cadre compétent, ministre innovateur, il cumul à lui seul les superlatifs les plus élogieux et possède une expérience avérée de près de 30 ans dans l’administration publique.  En somme, laisser de côté une telle personnalité c’est manquer de réalisme politique et commettre un grave gâchis.
 
Tout n’est pas dénigrer dans le gouvernement Dadnadji, il existe également des ministres qui ont le profil du poste tels que ceux de la fonction publique, de la justice, des affaires étrangères, de l’assainissement public, des infrastructures, de l’économie, du S.G.G et le ministre conseiller à la présidence de la république etc. Mais le reste  laisse à désirer.
 
En espérant que mes suggestions puisse être suivies de résultats  concrets et surtout comptant sur votre bienveillante compréhension et votre volonté inlassable de  développer le Tchad, je vous prie de bien vouloir croire, Excellence monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, en l’expression de ma très haute considération.
 
                                                                            
 
                                                                        SALEH  SOUGOUDI KELLEMI
Tchad: lettre ouverte à Idriss Deby

MOURIR EN EUROPE : UN LUXE POUR LES NANTIS AFRICAINS

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L'archevêque de N'Djamena, Mathias Ngartéri Mayadi vient de nous quitter. C'est avec une grande tristesse que beaucoup de Tchadiens de tous bords, catholiques ou non, ont appris cette triste nouvelle. Le prélat est décédé dans un avion médicalisé qui le transportait à Lyon pour y subir des examens et soins appropriés. La présidence de la République aurait mis la main à la poche pour assurer cette évacuation sanitaire. Paix à l'âme de celui qui a eu l'honneur d'avoir été le premier évêque Tchadien, le premier et peut-être le dernier à avoir dirigé successivement trois diocèses de renom : Sarh, Moundou et N'djaména.
 
Ce qui nous amène à réfléchir dans cette circonstance douloureuse, c'est la nature de cette évacuation sanitaire, mode privilégié des Africains nantis pour se soigner. Ngartéri n'est pas le premier et il ne sera pas le dernier à mourir loin de chez lui, loin des siens. Bien d'autres illustres Africains ont perdu la vie au cours de leur évacuation sanitaire, ou mort carrément en Europe, peu après leur arrivée ou quelques jours, ou plusieurs semaines après. On peut citer : Sékou Touré, Félix Houphouet-Boigny, Omar Bongo, Gnassingbé Eyadéma. Ils sont tous morts hors du pays qu'ils dirigeaient de leur vivant. Mobutu Sésé Séko Kuku Gbendu Waza Banga a été traité en Suisse, pour son cancer de la prostate. Félix Malloum, ancien président du Tchad, est mort à Paris, son corps rapatrié par la suite. Djimasta Koibla, serait mort pendant ou après son évacuation en Europe. Le président Algérien, Abdoulaziz Bouteflika vient de sortir de trois mois d'hospitalisation en France. Il est très malade. Pendant sa convalescence (il est même peut-être mourant), il a été désigné par son parti pour être candidat à sa propre succession aux prochaines élections présidentielles. Elle est très longue la liste des personnalités africaines qui ont rendu la vie pendant, ou après leur évacuation en Europe. Pour le moindre malaise, les chefs d'Etat Africains se font évacuer très rapidement à l'étranger. Investir dans son pays dans la santé pour soit-même parait absurde à leurs yeux.  Les chef religieux aussi meurent à l'étranger : citons le Sénégalais, feu Sérigne Mansour Sy, chef religieux des Tidianes du Sénégal dont la capitale religieuse est Tivaouane. Le guide religieux a été évacué à Paris. Il a rendu l'âme en France et son corps a été rapatrié au Sénégal. Mathias Ngartéri Mayadi vient donc allonger la liste des personnalités africaines de renom qui meurent en Europe.
 
Une évacuation en Europe ! Pourquoi ? Parce que les Africains n'ont pas confiance en leur système de santé, à commencer par ceux qui nous dirigent. C'est logique. L'Africain aime le luxe, comme tout le monde : Voiture 4*4 dernier cri qui coûte au moins 50 millions de francs CFA, c'est la voiture des ministres Tchadiens. Mercedes dernier cri. Téléphone portable dernier cri. Les Africains se sont adaptés très rapidement à la haute technologie de la communication: internet, Iphone, Ipad,. Grâce à skype par exemple, L'Africain peut rester chez lui, en Afrique, et téléphoner à son cousin installé aux Etats-Unis. Ils se téléphonent en se regardant en face. Merveilleux n'est-ce pas ?
 
Quand on suit cette propension fulgurante de l'Africain à s'adapter à la technologie du moment, on pourrait penser qu'il en serait de même pour la médecine. Mais nenni! Dans le domaine de la médecine, les Africains refusent le développement. A N'Djamena, l'Hôpital Général de Référence Nationale est une catastrophe. On peut y mourir de n'importe quoi, même des urgences élémentaires donc guérissables. C'est le cas partout pareil ailleurs en Afrique dans les hôpitaux publics, que ce soit à Yaoundé, Kinshasa, Brazzaville, Bangui ou Dakar, etc, le constat est triste, et le même. Tout se passe comme si les Africains sont allergique au développement quand il s'agit du domaine de la santé. Mais tout cela s'explique quelque part.
 
Au Tchad et dans la plupart des pays Africains, ce ne sont pas les moyens qui manquent. Il y a de l'argent pour mettre en place la haute technologie médicale pour prendre en charge toutes sortes de maladie, urgence ou non, sans nécessité d'évacuation en Europe. Mais pourquoi ce refus obstiné de la technologie quand il s'agit de la santé pourtant primordiale ? Je me suis de tout temps poser la question, sans trouver une explication satisfaisante. Est-ce l'ignorance extrême ? Nos autorités politiques refusent catégoriquement d'investir dans le domaine de la santé, pour maintenir l'écart entre les riches et les pauvres. Peut-être. Ce n'est pas n'importe qui qui est évacué en France. Le plus grand hôpital de N'djamena est l'Hôpital général de référence nationale. Mais aucune personnalité de renom n'ira se soigner dans cette structure, pourtant théoriquement le plus important du pays puisqu'elle est la référence. Les autorités qui nous gouvernent trouvent peut-être avilissant, de fréquenter une structure sanitaire qu'ils réservent aux pauvres. Du coup, les nantis vivent au Tchad, mais ils ont tous leur médecin traitant en France. C'est comme le propriétaire d'un véhicule qui vit à Moundou et qui a son garagiste à Abéché. Advienne que pourra donc ! Mais en médecine, ça ne pardonne pas. Ceux qui nous dirigent refusent catégoriquement d'investir dans le domaine de la santé. Mais ils en subissent les conséquences, comme tout le monde. Quand ils font face à une vraie urgence médicale, il meurent comme tout le monde, que ce soit dans les airs ou en Europe. N'Djamena se trouvent à au moins 5 heures de vol. Quand on parle d'urgence, c'est qu'il faut agir très rapidement. Très rapidement, ce n'est pas 5 heures. C'est une heure, tout au plus. Une urgence médicale ou chirurgicale ne peut attendre 5 heures sans tenir compte des perturbations de l'organisme au cours d'une évacuation aérienne. Nos dirigeants en sont parfaitement conscients. Mais ils refusent tout investissement qui a trait à la santé : ils préfèrent une évacuation sanitaire en France, mourir dans l'hexagone plutôt qu'une prise en charge rapide et efficace sur place. Leur corps sera rapatrié en avion, dans un cercueil qui sera accueilli à l'aéroport international devant les caméras de la télévision, en présence de toutes les grandes personnalités de la ville... et ensuite, on procédera aux obsèques dignes de leur rang. 
 Ainsi va l'Afrique.
 
Revenons à la disparition du désormais Ancien Archevêque de N'Djamena, Mathias Ngartéri. Un communiqué émanant de la présidence cite parmi les œuvres du disparu : "la restauration de la cathédrale Notre-Dame de la paix  et la construction de la basilique de N'Djamena avec l'aide de la présidence". Comme quoi, ceux qui nous gouvernement politiquement ou spirituellement poussent leur inconséquence jusqu'à l'extrême : alors que les hôpitaux sont dans le dénuement le plus total, on décide de décaisser plusieurs milliards de nos francs pour financer un lieu de culte. Mais ! Il faut être en bonne santé pour se rendre dans un lieu de culte n'est-ce pas ? Mathias N'Gartéri le sait peut-être maintenant. Espérons que le futur archevêque de N'Djaména prendra le courage de remettre en cause le financement des édifices religieux avec l'argent du trésor public. Il faut arrêter le construction de cette basilique de la honte. Quant à la restauration de la cathédrale Notre Dame de la paix, elle n'a pas non plus sa raison d'être. MODERNISONS LA SANTE : tout le monde y est gagnant !
 
La mort de Ngartéri hors de nos frontières n'est pas de nature à redonner une conscience à nos gouvernants : ils sont toujours tentés de mourir au moins en France et laisser les pauvres mourir en Afrique. L'équipement moderne de nos hôpitaux n'aura jamais lieu. Le jour où un président Africain se fera traiter chez lui,  dans un hôpital public, il faut croire en ce moment-là, qu'un ange est en route, depuis le ciel pour annoncer la fin du monde.
 
MOURIR EN EUROPE EST UN LUXE RÉSERVÉ AUX NANTIS AFRICAINS
 
BELEMGOTO Macaoura
MOURIR EN EUROPE : UN LUXE POUR LES NANTIS AFRICAINS

Tchad/Primature : schtroumpf à lunette remplace schtroumpf gourmand

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Après sa gestion catastrophique du pays, Dadnadji démissionne de son poste de premier ministre.

L’homme qu’on a vu, il y a 10 mois, entrer à la primature avec un grand sourire, en ressort les larmes aux yeux.

Trop de pressions, le pauvre, il n’en pouvait plus et quant il a réalisé qu’il n’avait pas des épaules assez larges pour les supporter, il finit par céder.

En lisant sa lettre de démission, on peut comprendre que notre PM vivant un quotidien plein de brimades et en avait surtout marre. Contrairement à son prédécesseur, il est parti sans réitérer à son chef sa volonté de toujours travailler à ses côtés.# "je vous présente ma démission…" un point c’est tout.

 

Ses oppresseurs, qui sont-ils ?

Depuis son arrivée à la Primature, Djimrangar n’a jamais pu trouver la paix. D’un côté ses ministres d’Etat qui n’arrêtaient de lui désobéir et de l’autre la première dame qui le traitait de "harssoum"(porteur de poisse). Elle l’accusait de porter malheur à son mari, car depuis sa nomination comme PM, plus rien ne va au Tchad, le président se lève toujours du pied gauche après des nuits perturbées. Pour mettre fin à ce marasme, Deby a donc mobiliser l’Assemblée Nationale, qui devait agir contre Dadnadji par le biais de la fameuse motion de censure.

 

(Mdr) Un fait divers connexe à la crise que traversait Dadnadji, est la forte mobilisation, ces derniers jours, de la "nadjingarnation". Quand celle-ci a eu vent des rumeurs qui circulaient, sur la démission de Dadnadji et les causes de cette démission, 100% convaincue du retour de leur leader Emmanuel comme PM, elle s’est lancée dans des activités festives à travers tout le pays. Leur rêve a été brisé par la nouvelle tombée au journal de 20h : la nomination de Kalzeubet Deubet Pahimi comme PM.

Comme Djimrangar commençait à être têtu face au chef de l’Etat, pour ne plus répéter son erreur précédente, Deby est cette fois-ci allé chercher un type bien dressé et soumis, en la personne de Kalzeubet Deubet Pahimi.

Mais Mr le soumis, si nous avons un conseil à vous donner, c’est de mettre vos compétences au service des tchadiens. Votre prédécesseur, à son arrivée, présentait une cote de popularité (de confiance) très élevée. Le peuple tchadien comptait surtout sur sa rigueur et son amour du travail bien fait. Au finish, une grande déception.

Il a passé tout son temps à servir les siens (du népotisme) et créer des tensions interethniques et interreligieuses, en se battant les couilles du bien-être des populations. Il est aujourd’hui le chef de gouvernement tchadien ayant battu le record de la cote de popularité la plus basse.

Aussi, Mr le soumis, considérez comme un défi, le fait qu’il (Dadnadji) sorte d’un milieu où règne la solidarité et où les gens ont la dextérité de la politique. Les bénéficiaires de son népotisme seront les premiers à nuire à la bonne marche de votre mission. A vous de voir ce que vous allez faire d’eux.

 

 

Nous le Peuple

N’djaména-Tchad

Tchad/Primature : schtroumpf à lunette remplace schtroumpf gourmand

Tchad: Ngarléjy Yorongar et Jean Pierre Madjingague dans le collimateur du régime

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Après Ngarléjy Yorongar considéré comme dangereux personnage pour présider le Cadre National de Dialogue Politique (CNDP), c’est le tour à Jean Pierre Madjirangue Hortissa, nouveau président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI)  d’être dans le collimateur du  Mouvement Patriotique du Salut (MPS).

Le Premier ministre sortant Dadjinadi sous la houlette du Mps, avait écrit au CNDP de démettre Jean Pierre Madjirangue Hortissa du Tchad,en le remplaçant par un autre au motif que ce dernier est un escroc international. Avec des amis de son âge, Jean Pierre Madjirangue Hortissa crée une ong de formation et de développement. Un organisme  de financement lui exige 13 millions d’apport.Avec ses amis, il demande à un jeune comme lui de prêter de l’argent à charge pour cette ong de rembourser ledit prêt.

 

Voici les différentes correspondances relatives au contentieux politique entre le CNDP et le MPS,parti au pouvoir.

Lire les différentes courriers.

 

 

 

 

 

 

Tchad: Ngarléjy Yorongar et Jean Pierre Madjingague dans le collimateur du régime
Tchad: Ngarléjy Yorongar et Jean Pierre Madjingague dans le collimateur du régime

Lettre des condoléances de l'UFR à la communauté chrétienne du Tchad

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Par un communiqué de presse parvenu à notre rédaction, l’Union des Forces de la Résistance (UFR), présente ses condoléances les plus attristées à la communauté chrétienne du Tchad et à la famille de l’illustre disparu l’archevêque Mathias Ngarteri.

Lire le communiqué des condoléances

Lettre des condoléances de l'UFR à la communauté chrétienne du Tchad

Tchad: Zakaria Deby à la base de la démission du Chef du Gouvernement ?

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 Trois (3) jours,  après sa démission,  on en sait désormais quelque chose,   sur les motifs qui ont contraint, le chef du gouvernement tchadien, M.Joseph Dimrangar Dadji, de rendre son tablier.

 

En effet, selon des sources dignes de foi, le Premier ministre serait catégoriquement opposé entre autres : au projet de la modification en faveur de Deby fils, aux  demandes des équipes de contrôle dans chaque ministère pour déceler les détournements, aux demandes de levées des immunités des députés indélicats ayant gérés les fonds de fête  du 1er décembre, aux  explications aux ministres qui confisquent les fonds au détriment de l’Etat.

Joseph Dimrangar Dadnadji s’apprêterait à faire des révélations devant les députés lorsque le Président de l’Assemblée Nationale, Haroun Kabadi et le MPS, décidèrent à huis clos de lui priver  de se faire entendre et écouter par les Tchadiens. D’où la raison de sa démission.

Un ministre indélicat est celui qui achète à 4.000.000 fcfa, le vote des députés

D’ici là, qu’on lui trouve des poux sur sa tête rasée pour le renvoyer aux députés en vuede la levée de son immunité d’ancien Premier ministre, il n’y a qu’un pas.Ou encore pour lui faire taire définitivement comme le défunt Pascal Yoadjimadji,qui, à son temps,avait refusé de démissionner.

Il convient de dire qu’après seulement 8 mois d’exercice de ses fonctions au poste de Premier ministre, Joseph Djimrangar Dadjinadi,  est l’unique chef du Gouvernement au Tchad, à avoir clairement déposé à Idriss Deby une lettre de démission en bonne et dû forme. Parmi les ministres, Youssouf Togoï, en avait aussi fait en 2000 avant d’entrer en rébellion.

Reste à savoir si JDD prendre ou non le chemin d’exil, à défaut d’entrer en dissidence ?

Que va alors faire mon ancien professeur d'entreprise au LTC, Kalzeubé Payimi Deubet, là où tout  le monde a échoué?

Observons la situation !

La rédaction du blog de makaila

Tchad: Zakaria Deby à la base de la démission du Chef du Gouvernement ?

La Ligue des Masses: Les Sénégalais complètement au bout du rouleau (communiqué )

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Le Secrétariat Politique de la Ligue des Masses s’est réuni le samedi 23 novembre 2013 sous la présidence de son Secrétaire général, la camarade Cheikh Sidiya Diop.

 

Au chapitre de la vie politique, la Ligue des Masses s’indigne du recul démocratique du Sénégal notamment dans les droits humains et des libérés fondamentales comme le témoignent le traitement inhumain et dégradant des opposants politiques, des syndicalistes, des membres de la Société civile et des défenseurs des droits de l’homme ainsi que l’étouffement de la presse indépendante et surtout par la répression généralisée de toutes les contestations pacifiques et populaires par les milices de l’APR enrôlé au sein d’une agence de l’Etat au frais du paisible contribuable sénégalais.

Concernant le prétendu report des élections locales, la Ligue des Masses condamne énergiquement et exige la tenue d’une consultation libre, transparente et régulière ainsi que le respect scrupuleux du calendrier républicain. Pour la Ligue des Masses les arguments avancés ne tiennent pas la route mais au contraire confirment la volonté manifeste  d’une kleptocratie voulant simplement éclipser la défaite à plate couture d’un Parti Etat apériste aux abois et déboussolé par une impopularité record jamais égalée dans l’histoire politique du Sénégal par son seul Président par défaut Macky Sall.  La Ligue des Masses dénonce tous ces agissements mégalomanes du Président Macky Sall et lance un appel à la vigilance et à la mobilisation afin de capoter toutes les magouilles du régime en place illustré par la fraude devenu son sport favori.

Au chapitre de la vie socio-économique, le Secrétariat Politique de la Ligue des Masses regrette les échecs lamentables dans tous les secteurs vitaux tels que l’énergie, l’agriculture, l’élevage, la pèche, l’artisanat, l’industrie, l’emploi, l’éducation, la santé, les infrastructures, les prix des denrées alimentaires etc. illustrant ainsi l’amateurisme, l’incompétence et l’inaptitude du Président Macky Sall  à diriger le Sénégal, un pays qui lui pèse lourdement.

Au chapitre de la vie du Parti, le Secrétariat Politique de la Ligue des Masses apporte un soutien indéfectible et sans faille à  toutes les Forces de résistance nationale et à toutes les forces vives du pays tout en déplorant avec la plus grande vigueur les méthodes du pouvoir absolu et liberticide du Président Macky Sall qui a montré ses limites en empruntant la voix des dictateurs tels que Idi Amin Dada, Bokassa et Mobutu.

 

 

 

 

 

Pour la Ligue des Masses

Le Secrétaire général

 

Cheikh Sidiya DIOP

 

 

 

La Ligue des Masses:      Les Sénégalais complètement au bout du rouleau (communiqué )

Tchad: les députés et Maires du parti MPS,piétiennent les droits des citoyens

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La semaine dernière,  le service de cadastre a restructuré le carré 16 du quartier  Fondéré  dans le 10e arrondissement. Des nouvelles rues ont été tracées et deux anciennes rues de 20m, ont été purement simplement annulées.

Le maire Habib du 10e et le député Tom du 10e,  ont confisque toutes les parcelles sur les anciennes rues pour les revendre à des millions de francs alors que la commission mise sur pied par les habitants souhaitent vendre à moindre coût à des victimes.

 Voila comment le député et le maire MPS piétinent les paisibles citoyens.

courrier du lecteur de Ndjaména-Tchad

 

 

Tchad: les députés et Maires du parti MPS,piétiennent les droits des citoyens

Blogueuse tchadienne: Messieurs les députés tchadiens, vous êtes là pour le peuple !

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Messieurs les députés tchadiens, vous êtes là pour le peuple !

Au Tchad, la politique est une vache à lait. On y entre pas pour défendre les intérêts communs, mais pour s’enrichir. Ce sont des hommes et des femmes de toutes les couleurs, de toutes les tailles et des toutes les odeurs qui sont là pour dépouiller les Tchadiens de leurs biens communs. On les retrouve dans toutes les sauces, certaines, plus pimentées que les autres.

Il n’est pas interdit de s’enrichir, mais mieux vaut le faire honnêtement. Les soit-disant élus du peuple, qui, pour la majorité, sont des personnes imposées aux populations. Et ces  représentants à l’assemblée ne connaissent peut-être pas le rôle qu’ils doivent jouer au sein de cette institution. Ils sont plus là pour le salaire et les frais de sessions qui laissent le Trésor public vide. Car, l’Assemblée nationale est l’institution qui avale le plus d’argent du Trésor public.

Si cela n’est pas le cas, pourquoi ces élus prennent-ils l’initiative de censurer le gouvernement de Dadnadji qui s’obstine à trouver des solutions aux problèmes des populations ? Est-il mal d’augmenter le salaire des fonctionnaires tchadiens pour leur permettre de faire face à la cherté de vie ? Une cherté de vie qui est nourrie et entretenue par certains hommes de pouvoir qui détiennent le monopole du marché…

C’est le cas de la vente des sacs de ciment, du carburant et bien d’autres produits de première nécessité.

Le ciment made in Cameroun coûte moins cher que celui made in Tchad, même chose pour le carburant. Et ceci, depuis plus de 3 ans. Les députés trouvent cela normal, mais quand on supprime un lycée situé dans un village et qui fonctionne avec moins de 5 enseignants qualifiés, ils ne sont pas d’accord.

Pour parler de la décentralisation, c’est encore un dossier que les élus ne semblent pas comprendre. Ils trouvent normal qu’un seul maire gère l’argent de toutes les 10 communes que compte la ville de Ndjamena. Ils réagissent lorsqu’on donne à chaque mairie son indépendance pour la gestion de sa circonscription. Quelle fourberie !

Pourquoi s’insurger contre la réforme de l’éducation que même les professionnels de ce secteur saluent ? est-ce à cause du budget qui sera réduit et des magouilles stoppées?

Soyons sérieux, le Tchad est un pays qui ne devrait pas être longtemps à la traîne. C’est un pays qui a tout pour décoller. Cependant, beaucoup de personnes sont dérangées par le changement, car elles voient leurs intérêts menacés.

Une assemblée éprise du bien-être de la population soutiendrait les réformes positives pour la bonne marche de la machine. Malheureusement ces hommes et ces femmes sont prêts à vendre le Tchad pour rouler dans les belles voitures et se construire des villas de rêve.

Source: http://tchadmeilleur.mondoblog.org/2013/11/21/monsieurs-les-deputes-tchadiens-vous-etes-la-pour-le-peuple/

Blogueuse tchadienne: Messieurs les députés tchadiens, vous êtes là pour le peuple !

Tchad: A propos du "Congrès extraordinaire" de l’U.R.D, ou le calcul sordide d’intérêts personnels

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A  propos du "Congrès extraordinaire" de l’U.R.D,

ou le calcul sordide d’intérêts personnels.

 

Un papier curieux vient de paraître. C’est la Décision No 001/URD/P/2013. Ce texte se met en-deçà du Congrès de l’URD tenu les 06 et 07 Avril 2013.Il ressuscite l’ancien Président Intérimaire et l’ancien Bureau dirigé par ce dernier. Les auteurs de ce texte n’acceptent  donc pas le dernier Congrès et les structures qui en sont issues. Après quoi, ce sont ces mêmes, qui, la main sur le cœur, disent ne pas vouloir un bicéphalisme à l’U.R.D.

Ce texte est encore bizarre lorsqu’il convoque un " congrès extraordinaire conformément au Mémorandum des députés de l’URD en date du 11 septembre 2013 en vue de relancer les activités du parti" .

L’Article 16 du Règlementaire Intérieur de notre Parti arrête : Le congrès se réunit tous les trois(3) ans en session ordinaire sur convocation du Président National du Parti. Il peut être convoqué en session extraordinaire de son Président National, ou à la demande des 2/3 des membres du Conseil National.

Le Président sortant Sandé Nganoudjibé a passé le flambeau au Président entrant Eric Kamougue le 17 avril 2 013. C’est le même qui, le 23 octobre 2 013, convoque le congrès extraordinaire mais non le Président en activité. Donc Sandé ne connaît plus le texte de notre Parti ; il ne sait plus qu’il a passé la main ; il ignore aussi que ce n’est plus lui qui convoque le congrès. Sandé ne peut s’empêtrer dans de telles contradictions.

07 députés du Parti ne peuvent demander la convocation d’un Congrès, ordinaire ou extraordinaire, car ils n’atteignent pas les 2/3 des membres du Conseil National comme l’indique l’article 16 du Règlement Intérieur de notre Parti.

Les mêmes députés dépassent les limites de leurs droits quand ils se mettent au-dessus du Parti en lui donnant des ordres.

L’Article 51 du Règlement Intérieur du Parti fait obligation aux élus, Ministres, membres de cabinet…de verser une portion de leurs traitements mensuels au parti pour son fonctionnement. Depuis plus d’un an, nos députés ont refusé de verser leur contribution. Par l’effet de l’accumulation, ces derniers ont constitué  un fonds suffisant pour entrer en guerre aujourd’hui contre le Président et le Parti U.R.D.Nos députés font donc ce que les textes n’autorisent pas , et ne font pas ce qu’ils commandent.

La Décision No 001/U.R.D… du 23 octobre 2 013 convoque un congrès extraordinaire…en vue de relancer, dit-elle, les activités du parti. Narcissiques, ne participant plus aux activités du parti, les auteurs du mémorandum du 11 septembre 2 013 et de ladite Décision croient que le parti ne fonctionne plus. Erreur. En effet, aussitôt après la constitution du Bureau National et du Bureau Exécutif, le parti s’est mis au travail. Le B.E. a toujours observé sa réunion hebdomadaire. Les structures du parti ne sont pas non plus en panne, au contraire.

Pourquoi un congrès extraordinaire de l’U.R.D. aujourd’hui ?

Pour comprendre les difficultés actuelles de l’U.R.D.,il convient de revoir l’histoire du Parti la veille et après le décès du Général W.A.Kamougué.

Lorsque le Général WAK fut au Ministère de la Défense, il fut constamment en voyage, à l’intérieur et à l’extérieur du pays( Chine, France, Etats-Unis, Darfour, Cameroun, Congo ; à l’est, au sud du pays…) Il fut aussi malade. Il n’avait donc ni le temps ni la santé pour s’occuper pleinement du Parti. Ce fut ainsi qu’il confia la gestion du Parti à Kabo Nantoingar Gangroh. Ce dernier  se considéra alors pour le nombril  de l’U.R.D.

Au cours des réunions du B.E., il est le seul à parler. Il coupe la parole à qui il veut. Ou quand il a fini de parler, il lève la séance. Il décide de tout , toujours tout seul.

De son vivant, le Général WAK avait demandé par trois fois, qui prendrait sa place en cas de nécessité. Personne ne se prononça. C’est après sa mort que chacun des "ténors" du parti se découvre l’envergure de diriger le parti.

Quatre mois après le décès du Général WAK , les" grands" du parti se réveillent. Sandé Ngarnoudjibé prend la Décision No 04/URD/P/2011 où il se nomme Président Intérimaire de l’URD. Il propulse aux postes clé du Bureau Exécutif taillé à ses intérêts,les militants qui lui sont favorables .Il en  va ainsi du vice-Président, des Secrétaires Général titulaire et l’adjoint, soit respectivement Assingar Djasra,Nantoîngar Kabo Gangroh,et Ali Souh Khortom. Ceux-ci placeront, à leur tour , leurs propres hommes au BE et à l’Assemblée Nationale, même si ces derniers ne sont pas de l’URD.

Le bureau des députés de l’URD de l’Assemblée Nationale fut aussi  formé selon le désir du même Sandé. C’est ainsi que Romadoumngar Félix Nialbé fut  désigné comme Président du groupe parlementaire de l’U.R.D. Daoud Ibn Oumar est le 5e Vice-président de l’Assemblée, au nom de l’U.R.D. ; Tolkohom Bertin et Déné Assoum firent également partie du même bureau. Bien que la femme de Kabo n’est pas de l’U.R.D., son mari fit d’elle, avec le consentement de Sandé, un personnel d’appui au bureau du groupe U.R.D de l’Assemblée Nationale.

Mme Kamougué , Déné Assoum estima que son heure est arrivée. Avec l’argent que son défunt mari lui " laissa", elle peut gérer le Parti, mieux, elle est appelée maintenant à diriger l’U.R.D. Les députés Félix R. Nialbé et Tolkohom Bertin sont, respectivement, son bras droit et sa colonne vertébrale.

Après le décès du Général WAK, le Parti s’installa alors  dans une autocratie détestable en ce qui concerne sa gestion. Dans le même temps, ces "grands "tournèrent le dos à toute activité du Parti et aux principes démocratiques, si tant qu’ils les connaissent.

Comme il fallait s’y attendre, un groupe de jeunes contesta cette gestion catastrophique  du Parti. La Décision No 04 du Président Intérimaire Sandé provoqua automatiquement la colère des jeunes. Ils envoyèrent au BE fabriqué de toutes pièces par Sandé une pétition. Ils demandèrent un changement profond à la tête de l’U.R.D. Cette position des jeunes ne plut pas aux "ténors "du Parti.

Ce fut dans cette tension entre les "grands" du Parti et les jeunes réunis autour de Eric Kamougue, que la  nécessité de la tenue d’un congrès du parti apparut . Pour les"grands", c’est là une occasion en or pour se débarrasser des jeunes et de contrôler totalement le Parti. Les jeunes attendaient aussi cette occasion pour mettre la maison U.R.D. au propre.

Pour les autocrates ( Sandé, Kabo, Ali Souh…) , le congrès n’a pas besoin d’une élection pour désigner un nouveau Président. Un consensus y suffirait : l’ancien bureau serait reconduit, avec une ou deux modifications légères. Ils inventèrent, contre les textes du Parti, des nouvelles conditions à l élection au poste de Président. Le but non-dit ici, c’est d’éliminer Eric qui ne fait l’affaire ni des "grands" ni celle de Mme Kamougué, Déné Assoum.

Les jeunes, eux, ne voulaient pas du consensus, car ce serait faire le jeu des "grands" et cautionner le pourrissement du Parti. Pour eux, seuls les congressistes sont aptes à désigner, par  vote, un nouveau Président. C’est dans ce contexte que, pour introduire la candidature d’Eric, candidature alors rejetée par les"grands", les jeunes eurent recours à la main. Fidèles à leur logique, rancuniers, Djasra, Ali Souh, porteront  l’affaire à la justice avec le malin désir qu’elle   chasserait Eric de la tête de l’U.R.D !

Le congrès de l’U.R.D. se tint les 06 et 07 avril 2 013. Pour désigner le Président du Parti, les jeunes réussirent à imposer et le vote et leur candidat, Eric Kamougué, le tout dans le respect des textes du Parti.

Les résultats du vote témoignent  de la tension existante. Eric Kamougue eut 375 voix, soit 67,35%, Sandé, 135 soit 28,42% et Dr Gozzo Joab 20 voix, soit 04,21%. Dr. Gozzo  Joab tomba dans ce conflit comme un cheveu dans la soupe, il est en dehors de l’opposition des  deux camps. En outre, il fut pendant 22 ans absent du pays ; il y eut 3 générations après lui dans le pays, il est donc un étranger, d’où son score.

La différence de voix entre Eric Kamougué et Sandé Ngarnoudjibé, soit du simple au triple, montre combien les jeunes étaient ulcérés par l’autocratie installée à la tête du Parti et combien ils ont la rage au cœur de l’arracher de leur sein.

Aussitôt les résultats du vote proclamés, le Président Eric dit qu’il tend la main à tous les militants , jeunes et moins jeunes, les candidats malheureux  à la présidence du Parti, pour travailler pour le bien de ce dernier et pour celui du pays.

Pour tenir compte des voix qui l’ont porté à la tête du Parti, pour redonner une nouvelle vie au Parti, le Président Eric prit de mesures énergiques.

Le premier texte qu’il prit fut de mettre Sandé Ngarnoudjibé à la touche. Ce fut un séisme au niveau des autocrates du Parti. Pour eux, si Sandé est parti, eux aussi le suivraient. Ils furent tous sur le qui-vive.

Le Président Eric releva de leurs fonctions, à la CENI et à l’Assemblée, Assingar Djasra et Ali Souh Korthom. Il nomma à leurs places d’autres militants de l’URD.

Le malaise gagna le camp des autocrates. Il couvrit d’invectives  le Parti et le Président en multipliant les Décisions, points de presse, correspondances, articles de journaux… (cf. Note circulaire No 001/URD/BE/ 2013 du 06 septembre 2013).

La boucle fut fermée quand le Président Eric, conformément à l’Article 55 de nos Statuts décida d’une autre structure à l’intérieur du bureau des élus de l’URD de l’Assemblée Nationale. Le député Romadoumngar Félix Nialbé prit la tête de la fronde contre le Président Eric et le Parti. Il produisit un texte baptisé par lui Propositions…, il écrivit un MEMORANDUM, tint de conférences de presse et des apartés à Sarh. Dans cette ville, le même député déclara que l’URD n’est pas un parti des Mbaï ; qu’il  a servi un koï et qu’il n’entend plus servir le fils de ce koï qui est lui-même un koÏ…

L’agitation est donc  grande au sein des autocrates de l’URD. Ils ont perdu la tête. En effet, ils se placèrent  selon leurs seules  volontés  aux postes où ils gagnèrent, chacun, entre 700 000 et plus d’un million de f cfa. En mettant d’autres camarades à leurs places, le Président Eric les prive de leurs "fortunes", d’où leur perturbation. C’est donc simplement pour reconquérir et conserver leurs places et leurs seuls avantages que ces autocrates veulent un congrès extraordinaire. Un tel congrès n’est nullement nécessaire, car le Parti ne connaît aucune situation particulière qui appelle une telle réunion.

Si par hasard le Président Eric les reconfirmait à leurs places, ils seraient les premiers à annuler ce congrès extraordinaire qu’ils demandent aujourd’hui. De toute évidence, ces autocrates ne s’agitent que pour leurs intérêts. Le Parti n’est pour eux qu’une simple couverture. Ni le Président Eric ni ceux qui ont voté pour lui ne veulent de l’instrumentalisation de l’URD.

La Décision No 001/URD/P/2013 porte en Annexe un Communiqué de presse sans numéro et en date du 25 octobre 2013. La dernière ligne du texte dit : "Le Bureau Exécutif de l’URD Nationale est disposé à fonctionner et collaborer avec tous, sauf Eric". Cette exclusion résolument ciblée montre, nettement, qui est derrière Ali Souh  Khortom, Romadoumngar Félix, Tolkohom Bertin… ; elle indique qui est en-dessous des difficultés actuelles de l’URD !

 

Un groupe d’individus veut se maintenir, coûte que coûte, aux postes à lui confiés par l’URD. Il n’entend les céder aux autres militants. Il va en guerre contre le Parti pour se maintenir. L’URD ne cautionne pas ce calcul sordide d’intérêts personnels, car il n’a pas été fondé dans un tel but. La lutte de l’URD est bien plus haut que cette optique à courte vue ; elle est entière dans sa devise : PAIX, TRAVAIL, EGALITE. C’est à ce combat que l’URD appelle chacun de nous.

                                                                              

                                                                         Fait à Ndjaména le 11 novembre 2013

                                                                                       07h.45.       

Lire la note circulaire 1

Lire la note circulaire 1

Circulaire suite 2

Circulaire suite 2

Circulaire n°3

Circulaire n°3

Mandature d'Idriss Deby: Payimi Kalzeubet Deubet 17ème Premier ministre

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Agence Ecofin) - Kalzeubé Pahimi Deubet, président directeur général de Coton Tchad a été nommé jeudi 21 novembre par le président Idriss Déby Itno, en remplacement de Joseph Djimrangar Dadnadji.

Joseph Djimrangar Dadnadji 16eme premier ministre de la mandature Itno a présenté sa démission ainsi que celle de son gouvernement pour éviter le vote d’une motion de censure initié par 74 députés du Mouvement Patriotique du Salut, le parti présidentiel.

Ces élus du peuple voulaient sanctionner Djimrangar Dadnadji pour avoir ordonné l'arrestation arbitraire de députés lors des événements du 1er mai 2013 et ne pas avoir apporté de solution efficace à la crise du système scolaire et à la hausse du coût de la vie. « Il est important que l'Assemblée nationale prenne ses responsabilités en censurant ce gouvernement qui n'est pas capable de mener les réformes nécessaires pour répondre aux attentes du peuple tchadien » a indiqué le texte de motion.

Les députés ont aussi dénoncé la forte instabilité de ce gouvernement qui s’est traduite par 5 remaniements ministériels en moins de 10 mois.

Mandature d'Idriss Deby: Payimi Kalzeubet Deubet 17ème Premier ministre

Tchad: Le Gouvernement Kalzeubet rendu public

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  • Conseiller à la Présidence de la République  - Beyom Malo Adrien
  • Affaires étrangères et Intégration africaine  - Moussa Faki Mahamat
  • Intérieur et Sécurité publique - Mahamat Yayah Oki Dagache
  • Finances et Budget - Bedoumra Kordje
  • Ministre délégué à la Présidence de la République chargé de la Défense nationale, des Anciens combattants et des Victimes de guerre  - Benaindo Tatola
  • Postes et Nouvelles technologies de l'information - Daoussa Déby Itno
  • Infrastructures et Transports - Adoum Younousmi
  • Justice et Garde des Sceaux  - Jean Bernard Padare
  • Economie, Plan et Coopération internationale - Mme Mariam Mahamat Nour
  • Agriculture et Irrigation - Moussa Mahamat Agret
  • Communication et Porte-parole du gouvernement  - Hassan Sylla Bakari
  • Energie et Pétrole - Djerassem Le Bemadjiel
  • Environnement et Ressources halieutiques - Mahamat Issa Halikimi
  • Urbanisme, Habitat, Affaires foncières et Domaines - Gata Ngoulou
  • Assainissement public et Promotion de la Bonne gouvernance - Abderaman Salah
  • Commerce et Industrie  - Abderahim Biremé Hamid
  • Enseignement fondamental et Alphabétisation - Mme Albatoul Zakaria
  • Enseignement supérieur et Recherche scientifique  - Mackaye Hassan
  • Enseignements secondaires et Formations professionnelles - Ahmat Mahamat Acyl
  • Culture, Arts et Conservation du Patrimoine  - Dayang Menwa Enock
  • Aménagement du territoire, Décentralisation et Libertés locales - Ibrahim Koullamallah
  • Action sociale, Solidarité nationale et Famille - Mme Baiwong Djibergui Amane Rosine
  • Jeunesse et Sports  - Adoum Forteye
  • Micro-crédits pour la promotion de la Femme et Jeunesse  - Mme Banata Tchalet Sow
  • Fonction publique, Travail et Emploi - Abdoulaye Abakar
  • Santé publique - Dr. Ngardjira Nomadjita
  • Développement pastoral et Productions animales  - Issa Ali Taher
  • Hydraulique rurale et urbaine - Abdelkérim Bakhit Ahmadaye
  • Mines et Géologie - Oumar Adoum Sini
  • Aviation civile et Météorologie nationale - Mme Haoua Acyl
  • Droits de l'Homme et Promotion des Libertés fondamentales  - Laouna Gong Raoul
  • Tourisme et Promotion de l'Artisanat  - Abderahim Younous Ali
  • Secrétaire général du Gouvernement chargé des Relations avec l'Assemblée nationale -  Abdoulaye Sabre Fadoul
  • Secrétaire d'Etat aux Affaires Etrangères, chargé des tchadiens de l'Etranger : Mme Kassiré Isabelle
  • Secrétaire d'Etat à l'Economie, au Plan et la Coopération Internationale : Mme Djimasdeye Mandaga
  • Secrétaire d'Etat aux Finances et au Budget : Mme Amina Mahamat
  • Secrétaire d'Etat à la Santé Publique : Mahamat Adji Mouroua
  • Secrétaire d'Etat à l'Aménagement du Territoire, de la Décentralisation et aux libertés locales : Gomdidé Baidi
  • Secrétaire d'Etat à l'Intérieur et à la Santé Publique : Béadou Djonran Jérémy
  • Secrétaire Générale adjointe du gouvernement : Mme Amina Kodjiana

 

RCA : Idriss Deby sonné de retirer ses forces !

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La crise sociopolitique à allure confessionnelle que connaît la République centrafricaine depuis la prise du pouvoir par les rebelles de la Séléka, inquiéte les Etats-D'Amérique qui ont dépêché une délégation militaire composée d'officiers des hauts rangs, pour rencontrer, le dirigeant tchadien et situer désormais sa responsabilité dans la déstabilisation de ce pays limitrophe.

 

La visite à Ndjaména le 21 novembre dernier, d’une forte délégation des officiers américains, reçue par le Président tchadien, Idriss Deby, est motivée par plusieurs rapports du département d’Etat américain.

En effet, selon nos informations, les Américains largement sensibilisés et imprégnés par les organisations sous-régionales et internationales sur la crise centrafricaine, ont parvenu à comprendre et situé la responsabilité d’Idriss Deby dans la déstabilisation de la sous-région.

C'est pourquoi, les Etats Unis d’Amérique ont clairement annoncé les risques d’un pré-génocide qui se préparent en RCA.

A travers cette sonnette d’alarme, le gouvernement américain cherche à  anticiper sur les événements  d’où l’envoi d’une délégation composée essentiellement des militaires gradés pour discuter objectivement avec Idriss Deby et voir sa compréhension de la situation.

Les Américains auraient  sérieusement pointé du doigt le Tchad comme responsable dans le chaos actuel que connaît la RCA et auraient même demandé à Idriss Deby de retirer ses forces de ce pays.

Au regard de cette nouvelle, les Français seront à leur tour obligés, d’être entrainés pour sécuriser la RCA et trouver des solutions au Tchad où un dictateur reste soutenu par Paris.

La rédaction du blog de makaila

 

RCA :  Idriss Deby sonné  de retirer ses forces !

Tchad: une prétendue motion de censure contre le Premier ministre Joseph Djimrangar Dadnadji

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Au Tchad, la démission du Premier ministre Joseph Djimrangar Dadnadji est motivée non seulement par son opposition à la modification constitutionnelle en faveur de Zakaria Deby, mais aussi et surtout par  la volonté de mettre sur place une véritable  administration.

Dadnadji  a déployé les équipes dans tous les ministères  pour :

  • lutter contre la corruption  et les détournements,  aussi, il
  •  demander  la levée de l’immunité parlementaire des députés voleurs pour que  ceux-ci répondent  des détournements dont ils se sont rendus  coupables,
  • Il a demandé à la justice d’exiger des explications  aux ministres indélicats etc…..

 

En bon menteur et manipulateur, Idriss Deby a donc instrumentalisé les députés tchadiens largement acquis à son pouvoir  de démettre le Premier ministre pour faire croire  à l’opinion publique  nationale et internationale que c’est une motion de censure qui a fait partir  le Chef du Gouvernement, Joseph Djimrangar Dadjnadi alors que c’est totalement faux.

La rédaction du blog de makaila

 

 

Tchad: une prétendue motion de censure contre le Premier ministre Joseph Djimrangar Dadnadji
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